Nous finissons notre découverte de Bali par les Gilis Island ! Gili en indonésien veut dire île. Nous avons choisi d'explorer celle entre Bali et Lombok appelée Gili Air.
De Bali vous aurez le choix entre Gili Air, Gili Trawangan et Gili Meno.
Gili trawangan est réputée pour son atmosphère festif et décontracté!
Gili Meno pour son côté nature et perdu.
Et Gili Air est l entre deux. Du calme , fréquentée plus par des couples ou des familles et à la fois très sauvage.
Comment s'y rendre?
Nous prenons un ferry de Amed et faisons la traversée en 45 mn avec un speed boat.
La mer est calme nous avons de la chance, car parfois la houle peut rendre cela très laborieux.
Vous pouvez aussi choisir de venir en ferry. Le trajet est beaucoup moins cher et dure 6/7 h. Contre 1 heure en speed boat. Pour ceux qui ont le temps cela peut être une alternative.
En arrivant à l'embarcadère il faut se jeter à l'eau pour descendre. On ne se fait pas prier la mer est turquoise, c'est plutôt amusant ! Et nos chaussures ne sont plus à cela près, après trois mois de vadrouille.
Des petites carrioles avec chevaux nous proposent de nous emmener à notre Guesthouse. Nous déclinons car nous savons que l'île est minuscule et qu'il est facile de l'arpenter à pied. Il faut compter 1h15 seulement pour en faire le tour.
Mais nous reviendrons à eux pour une petite ballade dans les jours qui viennent c'est trop tentant.
Gili Air: le bon compromis
Ce qui frappe à Gili Air c'est le silence. Aucun véhicule à moteur n'est autorisé, vous n'entendez que les clochettes des chevaux, les sonnettes des vélos, les chants des mosquées et les coqs !
Coqs qui d ailleurs sont par milliers ! Alors ils remplacent allègrement le bruit de la circulation. Mais bon il faut bien manger !!
A Gili Air le programme est vite vu:
Snorkeling, ballade à vélo, bronzette, restos sur la plage, lecture et châteaux de sable. Ca nous convient bien pour une fin de séjour.
Les plages sont sublimes, l'eau est translucide et très chaude.
Par temps clair, on a une vue imprenable sur Lombok, qui ne se situe qu'à quelques kilomètres.
Il paraît qu'on peut voir ici des tortues, des raies et des requins en plongée, nous n'avons pas pu vérifier malheureusement.
La pollution ne touche pas Gili Air ou du moins les locaux entretiennent très bien les plages! On y trouve de nombreuses poubelles, et les courants doivent être différents car la mer est propre. C'est un petit coin de paradis bien préservé !
Le rythme détendu nous permet de faire l'école à Côme qui a bien progressé en lecture pendant les vacances !
Nous louons des vélos et partons explorer l'île. Nous commençons par longer la côte, mauvaise idée il y a trop de sable, nous devons descendre et pousser sous un fort soleil. Côme qui était heureux de pouvoir refaire du vélo après 3 mois, se trouve vite démoralisé. Nous comprenons rapidement qu'il est préférable de prendre les routes au centre de l'île qui mènent toutes à une plage. On se perd dans les petits chemins, vu le manque de balisage. Passons à l'arrière des maisons, et même parfois dans le jardin des habitants. L'île est plate c'est très plaisant.
On constate très vite que la côte Est est bien mieux aménagée que celle de l'ouest. Il faut donc impérativement se loger à l'est sinon vous pouvez vous retrouver entourés d'hôtel en construction. Et le bruit des chantiers est vite assourdissant !
Gili T: alias Gili Teuf
Nous avions réservé 4 nuits sur Gili Air car nous sommes au début de la haute saison et les prix des Hotels augmentent tous les jours. Nous avions donc peur pour la première fois de ne pas trouver un hôtel facilement. Mais finalement au bout de 3 jours nous avons soif d'autre chose. Alors nous partons pour Gili Trawangan pour la journée avec un ferry. Départ 8h30 pour 3,5€/personne pas de quoi s'en priver !
En première intention, je trouve cette ile très agréable. Elle est plus grande que Gili Air, surement son double. Et un chemin aménagé en fait tout le tour, ce qui offre une belle ballade d’1H30 à vélo. Nous croisons peu de monde entre 9h et 12H00. Les restaurants sont déserts, les petites plages sont aménagées avec goût et excentricité.
Mais certaines affiches nous laissent imaginer que la vie nocturne est très mouvementée ici. La présentation des bars, ne laisse aucune hésitation. Et les bateaux qui déchargent des tonnes d’alcool finissent par nous en persuader.
A Gili Trawangan, tu demandes l'addition et on te propose sans complexe de la marijuana ???!!! Ou des champignons hallucinogènes !!
"heu non merci mon addiction à moi c'est la crêpe nutella".
Ce qui fait le charme de Gili Trawangan aussi appelé Gili T, c’est que l’eau est encore plus translucide qu’à Gili Air. Est ce un hasard ? Une histoire de courant ce jour là ? Je ne sais pas, mais le snorkeling est féerique une fois de plus. Malheureusement la batterie de la Go Pro nous a lâché, alors que nous avions pour la première fois réussi à nous échapper nager en amoureux ! Fichu Karma !!
A partir de 12H les rues se bondent. Il est difficile de circuler en vélo, les jeunes en tenues très légères déambulent une bière à la main. Ca rigole ! Ca chante ! La journée ne fait que commencer pour eux !
Le bateau du retour est à 16H ce qui laisse parfaitement le temps d’explorer l’île.
Nous retrouvons notre petite île paisible, et ne regrettons pas notre choix d’y dormir. Gili T. est une très bonne destination pour les jeunes voulant se détendre et faire la fête. Avec des enfants un peu moins. Mais pour autant c’est très charmant et cela vaut le détour, pour une journée ou plus…
Nos impressions:
Nous avons vraiment apprécié notre séjour aux îles Gilis. C'est un immanquable pour moi quand on vient à Bali. Ici on se ressource ! On se repose ! On ne fait rien à par contempler l'horizon en sirotant un cocktail. Enfin deux car c'est happy Hours tous les jours ici !!!!
Nous voilà sur le départ, la fin approche, il nous reste quelques jours seulement pour retourner sur Bangkok prendre notre avion pour la france. La nostalgie nous gagne, c'était merveilleux mais il faut parfois renoncer, pour vivre dans le futur encore de belles aventures. Erwan pense qu'il faut laisser décanter ce voyage, et qu'il faut, pour l'apprécier encore plus, retrouver notre quotidien. Et parfois que les souvenirs peuvent être encore plus forts que la réalité.
Alors ce n'est pas la fin, on l'espère.
Et comme dirait Jacques Brel : " Je souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns".